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C'est au Guatemala que la civilisation maya classique a connu son apogée. Les immenses vestiges de Tikal sont parmi les plus impressionnants de la civilisation maya.

Lorsque la couleur s'impose, souveraine sur la place d'un marché, dans les broderies d'un tissu ou sur les flancs des volcans, vous êtes au Guatemala, petit pays hospitalier que vous découvrirez à travers sa culture et ses traditions maya, indienne et hispano-américaine.

Rendez-vous à l’aéroport. Assistance aux formalités d'enregistrement et d'embarquement puis décollage à destination de Guatemala City. Collation à bord. Arrivée dans la soirée, accueil et transfert à l'hôtel. Installation à l’hôtel Cocktail de bienvenue et logement.

La capitale, fondée en 1773 est un des hauts lieux de l'histoire précolombienne. Elle jouit d'un climat doux tout au long de l'année, elle est dominée par trois volcans Agua, Fuego et Acatenango. L'ancienne ville est reconstruite sur l'emplacement de celle quasi détruite le jour de Noël 1917, avec ses maisons basses de style colonial aux fenêtres protégées de grilles ajourées avec, à l'intérieur, le traditionnel patio décoré de fleurs, de fontaines. Les avenues sont bordées d'arbres tels les flamboyants, les jacarandas, les tulipiers.

Le Parc Central bordé par le Palais National, érigé sous la dictature de Jorge Ubico sur le site du vieux palais, détruit an 1917, et du palais du Centenaire. A l’intérieur où sont installés les bureaux de la présidence de la République, vous pourrez voir des fresques d’Alfredo Galvez Suarez. La Cathédrale, bâtie à partir de 1792, mais surtout dans la première moitié du XIX^e siècle. Le musée national d’archéologie, où sont présentées des collections mayas d’une exceptionnelle qualité en provenance de l’altiplano et du Petén.

Fondée en 1543, Antigua, autrefois Santiago de Los Caballeros, a été la capitale du Guatemala avant d'être détruite en 1773 par un tremblement de terre. La ville qui comptait alors 60 000 habitants n'en compte plus que 27 000 environ, mais elle garde toujours, malgré ses ruines, une beauté indéfinissable à travers ses palais, ses couvents, ses églises et ses patios fleuris. C ‘est une fascinante communion des cultures qui a produit les plus jolies légendes et aussi les plus inhabituelles de tous les temps coloniaux.

Le Parque Central. Situé en plein cœur de la ville, le parque est le point de rassemblement des habitants de la ville et des villageois qui, installés autour de la place, vendent leur production artisanale (vêtements, poupées, couvertures, poteries). La Cathédrale de Santiago. Erigée au XV^e siècle, elle fut restaurée an 1780 puis en 1820 suite aux divers séismes. Elle conserve encore les traces d’une décoration luxuriante de style baroque. L’Université de San Carlos. Fondée le 31 janvier 1676, mais dont les bâtiments actuellement visibles datent de 1763. Vous serez surtout séduit par la beauté du cloître aux arcs polylobés, égayé par une fontaine. Dans le musée, collections de peinture et de sculptures religieuses des XVII^e et XVIII^e siècle. Le Couvent des Capucines. C’est un ancien couvent fondé en 1736 par des religieuses de Madrid, détruit à plusieurs reprises par les tremblements de terre, c’est aujourd’hui un musée illustrant la vie religieuse de l’époque coloniale.

La Merced, ou couvent de Notre Dame de la miséricorde. Elle est la plus imposante des églises coloniales d’Antigua. Le Couvent de San Francisco. Fondé en 1544. L’église relevée en 1714, a souffert des séismes de 1917 et 1918 ; intérieur sobre et austère, mais amples proportions. Le couvent, ruiné, conserve en partie son cloître avec une fontaine monumentale autrefois ornée d’azulejos. Vous verrez le tombeau de l’Hermano Pedro de Bettancourt, récemment canonisé, et objet d’un culte populaire.

Départ à destination de Mixco Viejo pour un premier contact avec les sites de la civilisation maya.

Cette zone archéologique est située sur une colline dominant la vallée du rio Montagua, près de son confluent avec le Rio Pixcaya. Mixco Viejo, qui ne semble pas avoir été fondée avant le XIII^e siècle, occupe une position naturelle naturellement fortifiée qui était pratiquement inexpugnable avant l’arrivée des Espagnols.

Route à destination de Tecpan. A côté de ce village, visite des vestiges d’Iximche.

Cité fortifiée qui fut la capitale de la tribu maya des Cakchiqueles à partir du XV^e siècle. Enlevée d’assaut en 1524 par Pedro de Alvarado, elle devint la première capitale du Guatemala

Route à destination de Panajachel. Installation à l’hôtel. Dîner et logement.

Visite du marché de San Pedro Almolonga, un des plus beaux marchés aux légumes de Guatemala.

Perché haut sur une colline dominant Quetzaltenango, le bourg de San Francisco El Alto est la capitale du vêtement au Guatemala. Chaque mètre carré est occupé par des marchands de pulls, chaussettes, couvertures, jeans… dont les étals surchargés déversent des coupons multicolores ; et ce les jours tranquilles ! En effet, le vendredi, l’activité explose littéralement quand la ville déploie son véritable marché. La grande place, bordée de l’église et de la Municipalidad, centrée sur un belvédère à coupole, disparaît sous les produits de toute sortes.

Cette petite ville ceinturée de collines fertiles abrite certainement l’église la plus insolite du monde. Sa façade scandaleusement jaune vif est envahie de saints en technicolor, d’anges, de fleurs et de vigne grimpante disputant le moindre espace à des tigres et des singes fantastiques.

Arrêt au village de Salcaja et visite d’un atelier de tissage. Retour à Panajachel. Dîner et logement.

L’un des plus beaux lacs du monde, serti dans un fantastique décor de volcans d’une forme parfaite, de falaises abruptes et de coteaux verdoyants où s’étagent milpas et villages.

Principal pueblo tzutuhil s’étendant dans une étroite pleine sur la rive Est d’une baie très profonde et bien protégée au pied des volcans Toliman et Atlitlan. Santiago Atitlan est un centre artisanal très actif où les femmes tissent de merveilleux huilipes, des ceintures, des pantalons et des sacs sur le marché tous les jours (sauf le vendredi). Près de la place centrale, l’église paroissiale fut construite en 1568.

Dans un site admirable au bord du lac, au pied de versants découpés en terrasses cultivées. Vous apercevrez hommes et femmes en costume traditionnel entretenir leurs champs en terrasses et nettoyer des montagnes d’échalotes sur les berges du lac.

Le plus célèbre village d'Amérique centrale avec ses maisons colorées ou blanchies à la chaux et ses ruelles pavées de galets. Son marché, les dimanches et les jeudis, est très animé et très coloré. Dans ce petit village à 2500 mètres d'altitude, dans les montagnes de l'Altiplano, se perpétuent les traditions séculaires des Indiens Quichés qui s'y retrouvent le jour du marché. C'est là que Fray Francisco Ximenez découvrit au XVII^e s. la bible Maya Quiché qu'est le Popol Vuh.

Les jours de marché les Indiens des villages voisins envahissent la place, chaque village possède une tenue vestimentaire caractéristique, ils installent leurs éventaires : huipils, kilims, masques, céramiques... Vous pourrez acquérir à des prix intéressants des tissus réalisés à la main, des masques ou des poteries de toute beauté.

Fondée en 1540, on y arrive à partir de la place du marché par des escaliers sur lesquels la foule indienne fait brûler de l'encens (le copal) et prie. La scène est impressionnante. A l'intérieur de l'église on peut assister aux pratiques religieuses des Indiens : celles des curanderos (guérisseurs) et des brujos (sorciers).

Très original, les tombes sont de toutes les couleurs, et vous pourrez sans doute y voir des indiens parler à leurs morts.

Départ à destination de Guatemala City. Installation à l’hôtel. Dîner et logement.

Arrivée en fin de journée à Copan. Installation à l’hôtel. Dîner et logement.

L’un des sites les plus étonnants d’Amérique centrale, surnommé l’Alexandrie du monde maya par le Dr Sylvanus G. Morlet et l’Athènes maya par J. E. ?Thompson. Copan est le site où vous verrez le plus grand nombre de stèles et monuments sculptés, avec de nombreuses inscriptions hiéroglyphiques, qui en font l’un des centres d’art les plus féconds et les plus raffinés du pays maya.

Les Stèles de la Grande Place. Cette allée de stèles a été nommée la forêt des rois. Une forêt d’immenses stèles dont les savantes sculptures représentent les rois de Copan. Pour les mayas, la stèle représentait l’arbre, symbole de puissance et de grandeur. Le Jeu de Balle. C’est le deuxième plus grand terrain de jeu d’Amérique centrale.

L’escalier hiéroglyphique. Il comporte une longue volée de 63 marches encadrées de rampes décorées de reliefs et de hiéroglyphes. Dans l’axe de l’escalier, toutes les dix marches, se dresse une statue d’un dignitaire, assis sur un trône et portant une coiffure où ont été représentés des symboles attestant une influence venue de Teotihuacan, sur l’altiplano mexicain. L’escalier des Jaguars. Une première volée de marches, de 16 m de large, est flanquée de sculptures figurant des jaguars dont les ocellations étaient autrefois représentées à l’aide de lentilles d’obsidienne encastrées dans des cavités encore apparentes.

Retour en cours d’après-midi à Rio Hondo. Installation à l’hôtel. Dîner et nuit.

Située dans la vallée du Rio Motagua,, à la plantureuse végétation, remarquable pour ses stèles sculptées qui constituent l’une des plus belles expressions, avec celles de Copan, de la plastique maya monumentale.

Sept stèles furent érigées sous le règne de Cauac-Ciel et sculptées à son image. L’une qui se dresse à 8 m du sol et s’enfonce sous terre sur une longueur de 3 m, est la plus grande stèle maya connue ; elle pèse près de 60 tonnes. La place des cérémonies, s’ouvrant au Nord vers la place centrale et un bâtiment pyramidal, est limitée sur ses trois autres côtés par des gradins. Au pied de l’escalier Est furent découverts trois autels du VII^e s. de notre ère tandis que deux autres se trouvaient au pied de l’escalier Sud. L’acropole. Sur terrasses s’élevaient des bâtiments, en lesquels on reconnaît des « palais », c’est à dire des édifices qui furent peut-être résidentiels, administratifs, ou les deux à la fois.

Départ à destination de Puerto Barrios. Le paysage devient alors plus luxuriant à mesure que le climat se fait plus tropical et humide.

Vous naviguerez sur le Rio Dulce, magnifique voie d’eau entre des murailles végétales qui relie le lac d’Izabal, aux rives envahies de palétuviers, et la mer des Caraïbes.

Petit port à l’embouchure du Rio Dulce sur la baie de d’Amatique, où vous vous croirez transporté soudainement en Afrique : ce lieu d’esclaves introduits par les Espagnols et les Anglais dans la zone caraïbe.

On quitte alors Livingstone à la saveur des caraïbes et son authentique atmosphère tropicale. La rivière traverse une profonde gorge dont les parois sont tapissées d’un enchevêtrement de végétation tropicale. Elle résonne en permanence des cris des oiseaux tropicaux. Les eaux sulfureuses de la source chaude qui jaillit au pied des falaises forment une agréable piscine.

A la sortie de la gorge, la rivière s’élargit pour donner naissance à El Golfete, importante pièce d’eau annonçant déjà le vaste lac d’Izabal. C’est ici que s’achève cette magnifique croisière de près de trois heures.

Ce fortin est situé dans un cadre tropical romantique fut bâti par les Espagnols au 17^e siècle, à la sortie du lac Izabal pour en interdire l’accès aux pirates et boucaniers.

Les immenses pyramides de Tikal s’élèvent au-dessus de la voûte sylvestre, dans laquelle les singes hurleurs se balancent bruyamment de branche en branche, tandis que l’on aperçoit les brillantes couleurs des perroquets et des toucans à travers le feuillage de ces arbres millénaires. Lorsque le chant mélodieux et complexe des quelques oiseaux mystérieux s’amenuise, la litanie entêtante des grenouilles s’installe en arrière-plan.

L’impression la plus saisissante à Tikal provient de son architecture : ses temples fortement pentus se dressent jusqu’à 44 mètres de hauteur. Mais ce qui différencie vraiment Tikal des sites comme Chichen Itza, Uxmal, Copan et la plupart des autres grands sites mayas, c’est sa situation au cœur de la jungle. Ses nombreuses plazzas ont dû être libérées des arbres et des lianes qui les enserraient. Ses temples en partie ensevelis ont également dû être dégagés et restaurés et vous devrez traverser la dense forêt tropicale pour vous rendre d’un édifice à l’autre. Les riches parfums que dégagent le sol et la végétation, le calme ambiant et la vie animale qui mettront en éveil chacun de vos sens confèrent à ce lieu une atmosphère qu’on ne trouve sur aucun site maya plus facilement accessible.

La Grande Plazza. Cette place encercle le Grand Temple Jaguar. Il fut construit en l’honneur du roi Double Rayon de lune, qui y est également enseveli. Au sommet du temple, haut de 44 m, bâtie une petite enceinte de trois salles coiffées d’une voûte à encorbellements. L’Acropole Nord. Est un important complexe. Les archéologues y ont dénombré pas moins de 100 structures différentes, dont la plus ancienne est antérieure à la naissance du Christ. L’Acropole Centrale. Beaucoup pensent que le labyrinthe de cours, de petites salles et de petits temples situés du côté Sud de la Grande Plazza était le palais où vivaient les nobles de Tikal. Pour d’autres, les minuscules pièces servaient aux cérémonies et aux rites sacrés, comme le suggèrent des inscriptions découvertes à l’intérieur. L’Acropole Sud. Les palais au sommet datent sans doute de la période classique récente, mais les constructions les plus anciennes remontent probablement au moins à un millénaire. La place des Sept Temples. Vous remarquerez le crâne et les os croisés sur le temple du centre.

13^ème jour : 31 janvier 2004 – FLORES / GUATEMALA CITY / PARIS ou PROVINCE

Transfert à l’aéroport de Flores. Envol à destination de la France via Guatemala City. Dîner et nuit à bord.

la ville d’Antigua

le marché de San Francisco del Alto

le marché aux légumes d’Almolonga

le village de Santiago Atitlan

croisière sur le lac Atitlan

le marché et l’église de Chichicastenango

le site de Copan

le site mayas à Quirigua

promenade en barque à Rio Dulce

le site de Tikal

les services d’un guide local francophone pour tout le circuit
le port des bagages (1 par personne)
un accompagnateur TERRES DE REVE
les assurances responsabilité civile, accidents, assistance et rapatriement.

NE SONT PAS INCLUS:

les boissons, extra et dépenses de nature personnelle
les taxes d’aéroport
les pourboires au guide et chauffeurs
le supplément chambre individuelle
l’assurance annulation

FORMALITES DE POLICE POUR LES RESSORTISSANTS FRANCAIS

Passeport en cours de validité (au moins 6 mois au-delà de la date de retour).

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